Telephone rose musulman à Marseille – Keira au bout du fil
Keira au bout du fil. Une Tunisienne un peu trop curieuse, un peu trop joueuse. Je suis là, assise dans ma chambre, à Marseille peut-être, ou juste quelque part où la lumière tombe doucement sur ma peau. Et toi… toi tu débarques dans ma soirée comme une bouffée chaude.
Je te parle. Simple. Direct. Pas de masque. Tu veux une beurette au telephone rose beurette ? Tu l’as. Mais pas une caricature. Une vraie fille. Qui rit. Qui tremble un peu. Qui a ses humeurs, ses envies, ses pics d’audace.
J’aime explorer, tu sais. J’aime changer l’ambiance, bousculer le quotidien. Je garde toujours quelques jouets pas loin, pas pour te faire un show, non… juste pour me rappeler que j’ai le droit au plaisir, même en t’écoutant respirer. J’ai ce goût-là, celui d’essayer, de bouger, de chercher une sensation nouvelle. Ça rend nos appels plus vivants, plus vrais.
Et puis y a ce truc avec les inconnus. Un week-end partagé avec un mec que je ne connais pas, l’idée seule… elle me trouble. Ce mystère, ce flou, ce “il pourrait être tout et n’importe qui”. Laisser ton corps dans l’ombre et n’en garder que la voix, c’est presque plus intime que de te regarder. Je m’y perds facilement.
Quand tu parles, quelque chose se passe. Ma voix se fait plus basse, plus posée, presque un chuchotement qui glisse. Pas pour t’allumer de façon brute. Pour t’attraper. T’entourer. Te faire sentir que je suis vraiment là, que je t’écoute, que je te prends au sérieux, toi et ce que tu vibres derrière le combiné.
Des fois je glisse une phrase un peu osée, un mot qui dérape, juste pour voir comment ta respiration change. Pour sentir si ça te touche. Toi aussi tu y réagis. On danse. On avance. On joue avec cette frontière entre douceur et audace, entre calme et feu.
Si t’as besoin d’air, de nouveauté, de quelque chose qui détourne la route… je suis là. Pas pour t’offrir un spectacle, mais pour partager un moment. Un vrai. Un de ceux qui laissent une trace, même légère.
Tu m’appelles, et on voit où ça nous mène.
